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Ma blouse, mon stétho et mes chaussures
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1 mars 2008

Les volets...

Si vous avez des fenêtres (ce que je souhaite), vous avez probablement des volets (oui, jusque là, c'est trapu ce que je raconte aujourd'hui), je ne vais donc rien vous apprendre en affirmant que des volets s'ouvrent et se ferment régulièrement...

Néanmoins, l'ouverture de ses volets est un moment privilégié, l'instant où notre museau peut hûmer l'air matinal (ou moins matinal lors des retours de gardes, ou des retours de soirées pour ceux qui ont le temps), l'instant où l'on découvre le soleil, les nuages, la pluie, la bruine, le vent, la brise (oui, même à Paris, la brise existe, je le jure... tout du moins, elle existe dans les yeux, dans le coeur, dans l'âme... ou sur les bords de Seine avec une petite bruine presque crachin breton...), parfois un reste de ciel étoilé, un croissant de lune, ou encore le soleil que l'on devine derrière un brouillard ou une brume légère... Tout début de journée devrait consister en une contemplation active de l'extérieur. Gonflez-bien vos poumons (non, je n'ai pas mon stétho à la main quand mes yeux se perdent dans le temps qui passe le matin et que je regarde en m'ouvrant à une nouvelle journée) et profitez de cet instant privilégié qui pourrait conditionner votre future journée...

Chaque soir, en fermant ses volets, la jeune femme aux volets verts bouteille (très campagne mes volets) ne peut s'empêcher de contempler, à nouveau, le ciel, havre de paix de son esprit... de chercher la moindre petite étoile qui brillerait au sein des nuages de la vie, au milieu des lumières descendantes de la ville... cette ville qui oublie de gronder le mal-être de ses habitants en ces soirées où l'on devine l'humanité cachée tout là-bas derrière les dessins des traînés nuageuses. Et puis, vient le moment de fermer ses volets... moment attendu puisque merveilleux, le silence qui enveloppe, les yeux en émoi, le sourire qui se dessine dooucement, les pupilles dilatées par l'obscurité, le coeur qui bat la chamade devant le spectacle des secondes qui s'égrainent à folle vitesse, l'esprit qui vagabonde tendrement...

Puis, vient le moment de clore ce chapitre, de fermer les volets... pour mieux les ouvrir le lendemain... pour mieux rêver cette nuit... pour mieux se laisser tenter par la vie qui palpite... pour être soi... pour quitter toute obligation, toute routine... pour rejoindre, peut-être un jour, cet autre qui compte ou comptera... pour aimer, se laisser aimer... mais plus que tout pour avoir un esprit libre de cette douce folie...

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